Evelyne, notre déléguée du 54 et Hervé ont accompagné Anne pour ce dernier voyage avant l'été. Ils nous racontent leur vécu.
Le 16 juin, nous sommes descendus de Lorraine tel un long fleuve "tranquille".
"Long fleuve" parce qu'il a beaucoup plu sur le trajet, "tranquille" suite à une erreur pour rentrer dans Lyon. Arrivés à Mazarin vers 20h
Le 17 juin départ pour l'Espagne, avec passage rapide chez Isa pour récupérer Anne........rapide passage......sans café car Isa partait travailler !
En suivant la route, l'autoroute, le GPS et les indications de Anne, nous voilà partis pour Cuenca, en passant par la "Normandie" ......euh.....le Pays basque............il pleuvait tellement que c'était à s'y tromper
Mais heureusement et c'est bien connu, les nuages ne franchissent pas les frontières et nous trouvons le soleil côté espagnol.
De paysages lunaires en paysages "porcins" ou verdoyant, nous sommes arrivés à l'hôtel malgré quelques frayeurs techniques (voyant rouge qui s’allumait et panne sèche évitée, les stations-service sont rares sur certains tronçons !)
Nous stationnons le camion hors de la vue des filles du refuge, qui ne le voyant pas devant l’hôtel, pensaient que nous n’étions pas arrivés et nous finissons par nous retrouver. Après la visite de la ville, direction le resto où la paella servie fut la bienvenue
Le 18 juin, réveil en pleine forme après une bonne nuit de sommeil, nous nous dirigeons après une séance de " 4X4 " sur les chemins, vers le refuge où nous attendent les loulous et les bénévoles .
Déchargement des croquettes, couvertures et matériel médical, visite du lieu et il est déjà temps de reprendre des forces au buffet voisin.
Après-midi très occupé : chargement des loulous dans le camion après les vérifications d'usage, après avoir fait "lâcher prise" aux bénévoles pour fermer les portes du camion, nous voilà donc partis pour Zaragoza après avoir apprécié toutes sortes de paysages, arrivée au refuge vers 20 h 30
Accueil chaleureux des bénévoles, casse-croûte pantagruélique, avons l'obligation de manger et de ramener de la "tresse", pâtisserie locale.
Nous procédons au chargement de 2 loulous, mais pour fermer les portes du carrosse, il a fallu "repousser" les bénévoles qui avaient du mal à se séparer de leurs protégés.
La nuit est tombée, la route était à nous.
De blagues en ronflettes, en arrêt aux stations-service fantômes, nous sommes arrivés près de Mazarin en avance (5 h 20), juste assez pour prendre un acompte de sommeil.
A 7 h 30, nous étions sous le hangar, prêts à passer le relais aux adoptants et aux covoitureurs.
Descente des adoptés dans l'émotion et les jappements . Chacun ayant trouvé son adopté ou son passager, un café bien chaud avec gâteau, les consignes de Anne et les papiers des loulous plus tard, le lieu retrouvait son calme bucolique.
En résumé, ce fut un week-end chargé. Chargé en kilomètres, chargé en émotions de voir tous ces chiens abandonnés et maltraités, chargé en rencontres avec des bénévoles qui se donnent complètement dans leur mission, chargé en découverte de l'Espagne et de ses paysages divers…
Etonnante cette générosité trans-frontalière, qui ignore les pays, la politique et qui est tellement efficace.
Et quel "spectacle", ces bénévoles en pleurs au moment du départ des chiens.
Nous remercions les adoptants, les bénévoles, les covoitureurs pour leur disponibilité et leur aide si précieuses.
Les photos du voyage ICI
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