Voyage à Cuenca et Zaragoza - 24 et 25 Octobre 2014 !

Pour ce voyage, ce sont Evelyne, Danny et Marie-Laure, qui ont accompagné Nelly, Isa et Corinne et qui se sont chargées de vous faire revivre cette belle aventure.

Départ à 9h de chez Evelyne (déléguée GF), la voiture chargée de 200 kg de croquettes, périple prévu 3800 km aller-retour ! Après onze heures de route (il a tout de même fallu qu’on se repose) nous arrivons chez Corinne à Mazarin (point de ralliement de l’association). Elle nous accueille chaleureusement et nous offre le gîte et le couvert.

Vendredi 24 Octobre, branle-bas de combat à 6 h du matin, petit déjeuner et départ. Nous passons  prendre Isa et Nelly (il faut du monde pour conduire le camion) un dernier petit café, des papouilles à tous les poilus avant la grande aventure !

Le camion se met en route et nous suivons sagement en voiture. Après plusieurs arrêts (changement de chauffeur, remplissage du camion et de la voiture en gas-oil et « vidange »  de nos vessies) une pause casse-croûte, un dessert, outre le délicieux flan fait par Corinne, nous avons eu encore et encore du bitume et de l’asphalte. Nous sortons de l’autoroute et là, nous découvrons des paysages désertiques: on s’attend à voir débouler Lucky Luke, Jolly Jumper et Rantanplan ! Nous arrivons enfin au gîte ou nous attendent Puri et Inés !

Nous retournons sur Cuenca (ville magnifique, à couper le souffle) car il est temps de reprendre des forces. Mercedes, Maria –José et Maria –José ainsi que Edison, nous rejoignent. Le travail accompli par ses bénévoles est impressionnant, nous parlons de la condition animale (MERCI  NELLY POUR LA TRADUCTION), beaucoup de témoignages terribles et une avancée très lente des mentalités.

Les « drôles de dames » s’émerveillent devant cette ville splendide; la beauté de la ville et la laideur des conditions de vie des chiens se côtoient, il est temps de se reposer.

Samedi, après une bonne nuit de sommeil, nous nous dirigeons vers le refuge, un accueil en « fanfare » nous attend. Les loulous reconnaissent le camion, c’est une fête sans nom ! Embrassades et accolades avec les bénévoles du refuge, déchargement du camion (croquettes et couvertures) et 200 kg de croquettes qu'Anaïs (membre actif) et Evelyne ont collectés ; les loulous présents dans la cour veulent nous aider ! Certains montent dans la cabine du camion, d'autre dans le coffre de la voiture ou sur le siège passager et conducteur, un vrai bonheur de les voir ainsi. Pendant ce temps, le nettoyage des box allait bon train.

Visite des parcs et papouilles à tous les protégés (118 actuellement), bousculades pour avoir des caresses, un grand moment que nous ne sommes pas prêtes d’oublier.

Voilà l’heure de monter les loulous dans le camion. Beaucoup, beaucoup d’émotion: lorsqu’il faut installer Gonso qui était au refuge depuis 4 ans, Edison très ému lors de l’installation de la galga traumatisée que lui seul pouvait approcher, les larmes des familles d’accueil qui amènent les loulous qui ont enfin trouvé une famille en France. Cette fois, c’est fait ! Vingt-trois chanceux dans le camion et trois dans la voiture d’Evelyne : une shi-tsu âgée et quasiment aveugle (sur les genoux de Danny), Quechu dans une cage de transport (complètement traumatisé) et Laurel dans le coffre avec une grosse épaisseur de couverture pour protéger sa patte cassée.

En route pour Zaragoza, un autre refuge où nous attendent encore dix loulous qui ont eu leurs passeports pour le bonheur. Nous faisons une halte dans une station où nous attend une famille d’accueil avec Funkie, un bodeguerro qui vient de Rota (Cadiz) pour une autre association.

Julieta et son équipe de bénévoles de choc nous ont reçu chaleureusement. Après le déchargement des dons, une petite collation bienfaisante nous attendait.

Il est minuit. Les loulous sont installés et nous voilà reparties pour la France… La route va être longue et épuisante.

Ensuite, ensuite... ensuite, motivées par un voyage de nuit entre pauses pipis et carburant (quand on arrive à ouvrir le réservoir…) le voyage se fait entre échange de chauffeur et fous rire pour cause de perte de dentier, de carte bancaire égarée, de vitre chauffeur bloquée sur la voiture… La tension retombe mais pas l’attention !

A 5 h du matin, nous arrivons dans les Landes, chez Martine (déléguée), a qui nous laissons deux loulous ! Merci à Martine et son mari pour l’accueil !

Marie-Laure n’a pas pu s’empêcher de déclarer sa flamme au camion en se précipitant dessus (le camion ne s’en remet toujours pas. 

OUF ! 8 h 15, nous voilà enfin arrivés, les adoptants, les familles d’accueil, les co-voitureurs sont là, « remise » des loulous à chacun, l’émotion et le bonheur sont palpable.

Tout ce petit monde va partir sur les routes de France après avoir dégourdi les patounettes de nos protégés. Neon a trouvé très drôle « d’arroser » les jambes de Danny.

Sur place, les adoptants trouvent de quoi «  équiper » leur loulou ! Colliers, laisses, manteaux …Etc.

13 h: la mission prend fin, après une petite sieste au soleil qui nous a accompagné pendant ces 4 jours, un repas aux loulous qui restent, une fin de soirée avec Corinne et ses amis devant un repas improvisé (Evelyne s’endort presque à table).

Une bonne nuit de sommeil et nous voilà reparties vers la Lorraine. Nous emmenons avec nous Perrine la trognonne (adoptée à Metz) et Xisca la galga qui ira le lendemain à Mulhouse.

Laurel la galguinette blessée (le coup de cœur de Marie-Laure) et Dara la bébé galga vont partir dans la journée pour le Nord: elles ont encore un bon bout de chemin à faire !

15 h 30, les premiers panneaux « NANCY » fleurissent sur la route, et il est temps pour nous de vous remercier tous et toutes pour votre accueil et votre générosité. Notre périple de 3800  km se termine, nous garderons le souvenir de moments inoubliables pour la richesse de la chaleur humaine des personnes rencontrées, des loulous sauvés et nous avons des pensées pour ces loulous qui sont restés car le froid arrive !

Danny et Marie-Laure remercient Evelyne de leur avoir fait découvrir ce monde d’amour mais aussi de tristesse envers les lévriers et autres chiens de chasse en Espagne.

Nous aimerions effacer de notre mémoire les mots « perreras » et galgueros »...

Nous souhaitons à chacun et chacune des délégués (es) de pouvoir faire un jour ce voyage

Pour nous, ce sera à refaire….. Peut-être ?

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